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. Galerie photos . Historique du projet . Le projet et sa mise en place . Galerie vidéos

Historique du projet

Passionné depuis mon plus jeune âge par le monde végétal et animal en particulier (déjà aux louveteaux), j’avais la qualité d'un « observateur ». J’ai passé mon enfance et mon adolescence entouré d’animaux de tous genres : rongeurs, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons. Au fur-et-à mesure de mes observations et de mes expériences acquises, ma volonté et ma passion ont pris le dessus et ont porté leurs fruits. J’ai réussi la reproduction de pratiquement toutes les familles de poissons exotiques dont le célèbre Piranha Rouge qui n’est pas pourtant des plus simples à élever.

Une fois mon diplôme d’horticulteur en poche et une année passée comme jardinier au parc et aux serres de Laeken, je fus engagé chez le professeur G. Thines à l’UCL (Université Catholique de Louvain). A l’époque, nous avons travaillé ensemble sur les Lépomis Bibosus (appelé plus communément Perche Soleil) qui est une espèce invasive, le Zebra Fish ou Danio Rerio et enfin, l’Astacus Astacus (notre chère écrevisse indigène).

Mon ambition et mon programme sont d’ailleurs nés d’eux-mêmes lorsque j’ai acheté, il y a 20 ans maintenant, ma maison. J’ai créé, par pure passion, des végétaux, une plantation de palmiers, bambous, figuiers, kiwi, bananiers, etc, ... Le développement de ces plantes exotiques et la production de leurs fruits éveillaient déjà l’attention et l’intérêt de mon voisinage. Il en est de même par ma pelouse tondue biologiquement par une colonie de Cobayes en totale liberté. J’ai aménagé également quelques plans d’eaux qui ont été très vite colonisés par des grenouilles vertes, des rousses, crapauds communs, ainsi que 3 des 4 espèces de nos tritons indigènes. Comme la tonte se fait par les cobayes, il y a très peu de mortalité. Même les chats ne savent rien détruire.

Il y a plus de 15 ans maintenant et par un beau jour, j’ai découvert des salamandres terrestres dans mon jardin. Il est fort probable qu’elles furent jetées par-dessus le mur et ce, bien que l'on ait signalé leurs présences dans le bois de Halle (à quelques kilomètres de chez moi). Etant donné la relative rareté de cet Urodèle, j’ai décidé de leur consacrer un petit coin ombragé du jardin avec, à proximité, une petite mare alimentée par de l’eau de pluie provenant d’un toit en surplomb. J’ai aménagé également des galeries, à l’aide de buses enterrées dans le sol, pour leur donner un maximum de chance de passer l’hiver et pour qu’elles restent dans mon jardin. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans la petite mare des larves de salamandres et ce, dès la fin du mois de février suivant. Cette reproduction était pour moi une satisfaction immense.

J’ai pu, grâce à cette méthode naturelle, observer tout à loisir l’évolution des larves, leurs premières sorties hors de l’eau, etc... Cela fait maintenant plus de 15 années consécutives qu’elles se reproduisent régulièrement.

Un jour, j’ai eu la visite du mari d’une collègue de travail qui est instituteur et de sa classe... Tous les enfants étaient ravis, émerveillés. Personne n’avait jamais vu de salamandres auparavant... Ces animaux sont indigènes chez nous. Les enfants ont pu toucher les animaux et poser toutes leurs questions.

Cette approche plus réelle de cette faune méconnue est beaucoup plus pédagogique, plus concrète, selon les dires des professeurs, que les revues ou vidéos à disposition. Je crois sincèrement que c’est de cette manière que l’on peut vraiment sensibiliser les enfants à la protection des animaux, et particulièrement à celle des amphibiens et des reptiles indigènes qui restent si méconnus. C’est d’autant plus important que ce sont ces mêmes enfants, adultes de demain, qui participeront à leurs survies.

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